Michel RAUTENBERG

Michel Rautenberg est professeur de sociologie à l’université Jean Monnet Saint Etienne depuis 2006. Il a été vice président délégué à la recherche, directeur du collège doctoral de Saint-Etienne de 2007 à 2010, professeur d’anthropologie à l’université Lille 1 de 1999 à 2006 ; conseiller à l’ethnologie à la DRAC Rhône-Alpes de 1989 à 1999. Docteur de l’Ecole des hautes études en sciences sociales, 1990 ; Habilité à diriger les recherche, Lyon 2, 1999.

EXPERIENCES PHARES EN LIEN AVEC LES THEMATIQUES DU GIS :
- Direction d’un programme de recherches « imaginaires urbains dans les villes industrielles en reconversion », ANR, Ministère de la culture, région Rhône-Alpes entre 2007 et 2011.
- Nombreuses recherches et publications sur le patrimoine.
- Membre du jury principal de l’INP en 2003 et 2004.
- Membre du comité scientifique du programme interministériel « Ville, culture et dynamique sociale », (ministères de la Culture, de l’Equipement, chargé de la jeunesse ; délégation interministérielle à la Ville, Fonds d’Action Sociale), entre 1996 et 2006.
- Membre du comité scientifique du programme « Dialogue interculturel dans les institutions patrimoniales : musées, archives, bibliothèques » du ministère de la culture depuis 2007.

INFORMATIONS BIBLIOGRAPHIQUES :
Livres :
• (avec Bénédicte Lefebvre), Utopies et mythologie urbaines à Villeneuve d’Ascq, Presses du Septentrion, 248p (à paraître, novembre 2010).
• (avec Jean-Claude Némery et Fabrice Thuriot, dir), Stratégies identitaires de conservation et de valorisation du patrimoine, l’Harmattan, 2008
• La rupture patrimoniale, Grenoble, Editions A la Croisée, 2003, 173 p.
• (avec Laurence Bérard, Philippe Marchenay, André Micoud, sous la dir.) : Campagne de tous nos désirs. Nouveaux usages de la campagne et patrimoine, MSH, ministère de la Culture, 2000, 191 p.
• La mémoire domestique. La maison rurale des monts du Lyonnais, analyse typologique et anthropologie, Presses universitaires de Lyon, 1997, 279 p. (Prix du livre du Conseil Général du Rhône en 1997).

Articles
• « Stereotypes and emblems in the construction of Social Imagination » in Michalis Kontopodis, Vicenzo Matera, Doing Memory, Doing Identity : Politics of the Everyday in Contemporary Global Community ; Outlines, September 2010.
• « Les liens faibles de l’identité résidentielle à Villeneuve d’Ascq », collectif, Faire territoire aujourd’hui, Editions Recherche, 2009, p 61-81
• « L’imaginaire urbain, le regard et le pas du citadin », Culture et musées, 2008, Actes Sud (direction du numéro et introduction).
• « L’ « interculturel », une expression de imaginaire social de l’altérité », Hommes et migrations, 2008, p 30-44
• « Les « communautés » imaginées de l’immigration dans la construction patrimoniale », Cahiers de FRAMESPA, Patrimoine et immigration, Toulouse, 2007, http://w3.univ-tlse2.fr/framespa/re...
• (Avec Krassimira Krastanova) « Réinterprétation du passé et imaginaire urbain. Patrimoine architectural, politique culturelle et peinture figurative à Plovdiv, Bulgarie », Balkanologie, vol VIII, 2, 2005, p 33-54.

PROPOSITIONS POUR LE GIS :
• Organisation d’un colloque international sur les conceptions croisées du patrimoine entre les traditions françaises et anglo-saxonnes : collaboration Centre Max Weber, ARC (Academic research community) Culture, médiation, communication de la région Rhône-Alpes, Institut du patrimoine de l’université du Québec à Montréal, automne 2012
• Favoriser les recherches croisées internationales sur le patrimoine et les pratiques interculturelles
• Faire le lien avec le groupe de travail sur le patrimoine de la SIEF (Société internationale d’ethnologie et de folklore) (Cyril Isnard, Luis Silva)

COMMENTAIRES :
Favoriser les échanges internationaux sur le patrimoine pourrait être une priorité du GIS. L’identité du GIS sur les liens entre patrimoine et interculturalité est une spécificité qui mérite d’être mieux reconnue internationalement, le seul cadre de travail pertinent aujourd’hui de la recherche et des institutions culturelles. Actuellement, dans la plupart des pays du monde, le patrimoine prend place dans les programmes de recherche, les grands réseaux de recherche de sociologie, de géographie, d’histoire et d’anthropologie affichent le patrimoine dans leurs agendas.