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Relier les problématiques de l’interculturel à celles des langues et de la traduction, c’est vouloir dépasser le constat, certes fondamental, de la diversité des langues à préserver. C’est également vouloir dépasser celui de l’irréductible différence des langues, l’affliction de Babel par quoi l’on serait condamné à ne jamais se dégager du morcellement du sens.
Prises dans leur épaisseur, les langues ont toute leur place dans la perspective interculturelle, non en ce qu’elles porteraient des messages à transmettre, mais parce qu’elles sont en réalité la matière même des représentations, des imaginaires, des modes de pensée et de production des savoirs.
C’est pourquoi le GIS Ipapic privilégie les réflexions portant, d’une part, sur les pratiques linguistiques, d’autre part, sur la traduction. Il s’agit de se donner les moyens d’interroger les institutions patrimoniales, leurs cadres de références, leurs pratiques, leurs modes de communication depuis ce qui est apparu, au fil des travaux ayant conduit à la création du GIS Ipapic, comme un impensé puissant : la langue. C’est aussi inclure au cœur des travaux les enjeux de traduction comme pivots des pratiques interculturelles, la traduction étant par excellence cet espace tiers que dessine l’interculturel.
> Introduction : Questionner les politiques culturelles face à la complexité des sociétés contemporaines, par Hélène Hatzfeld et Sylvie Grange.
> Expérimenter dans l’élaboration des projets
> Transformer les cultures professionnelles
> Interagir dans la valorisation et la médiation
Et aussi :
> Actualités : recherche, innovation numérique, publications.
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