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Lancées initialement dans le cadre de l’Année européenne du dialogue interculturel, les réflexions menées dans le groupe de travail ont d’emblée souligné que ce ne sont pas les cultures qui dialoguent entre elles, mais bien des individus socialisés, des citoyens ou résidents de France et d’ailleurs, et que les cultures ne sont jamais des totalités homogènes et monolithes. C’est pourquoi le terme de dialogue interculturel, excessivement marqué par les enjeux géopolitiques et par les ambiguïtés conceptuelles, a été écarté au profit de la notion de pratiques interculturelles, qui privilégie la perspective de l’expérience et les logiques d’acteurs. La problématique interculturelle a ainsi été posée comme un outil temporaire et perfectible pour interroger, à un moment donné, une situation de complexité au sein des sociétés et entre les sociétés. Postulant que l’interculturalité est matière de dissensus plutôt que de consensus, et qu’elle est cet espace tiers, cet « entre », où le commun peut se construire à partir des diversités et des différends, le GIS IPAPIC en fait son prisme de questionnement des pratiques et des missions des institutions patrimoniales dans les sociétés d’aujourd’hui.
> Introduction : Questionner les politiques culturelles face à la complexité des sociétés contemporaines, par Hélène Hatzfeld et Sylvie Grange.
> Expérimenter dans l’élaboration des projets
> Transformer les cultures professionnelles
> Interagir dans la valorisation et la médiation
Et aussi :
> Actualités : recherche, innovation numérique, publications.
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