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Bianca BOTEA-COULAUD

Bianca BOTEA-COULAUD représente le CREA dans le GIS IPAPIC. Elle est maître de conférence en ethnologie. à l’université Lumière Lyon 2. Ses travaux de recherche portent sur des recompositions territoriales, mémorielles et patrimoniales et sur des processus de mobilité (migrations, circulations, relogement) dans des sociétés européennes, et en particulier roumaines et françaises.

THÈMES DE TRAVAIL :

Ses recherches portent sur des terrains urbains, d’une part dans des villes post-industrielles, frontalières et multiethniques en Roumanie et, d’autre part, dans des quartiers périphériques en « rénovation urbaine » en France (Lyon). Deux axes de recherche sont privilégiés :
- les pratiques de développement urbain envisagées comme une arène de négociation et de production de la « valeur » des villes, opérant des renouvellements des rapports au temps et des usages de l’espace, des processus mémoriels, de patrimonialisation, de réécriture de l’histoire.

- la construction de l’habiter et du « chez soi » en situations de mobilité (migrations, circulations, dé/relogements des populations) et de tourisme mémoriel.

EXPÉRIENCES PHARES EN LIEN AVEC LES THÉMATIQUES DU GIS :
- Recherches ethnologiques en Transylvanie et dans le Banat (Roumanie) : approches des pratiques mémorielles et patrimoniales (entre autres pratiques muséales) en contexte urbain et de cohabitation multilinguistique et multiconfessionnelle ; problématiques des frontières ; usages conflictuelles du patrimoine et de l’histoire, patrimoines et ethnicité ; usages du patrimoine dans le développement urbain (reconversion post-industrielle) ; tourisme mémoriel.
- Recherche-action et conception scientifique de l’exposition « Questions de ville. La Duchère » (Lyon) et des « Sentiers de mémoire et de patrimoine », partenaires : MJC Duchère, Centre Social Sauvegarde, Bibliothèque de la Duchère, Musée Gadagne. Approches mémorielles et patrimoniales en contexte de développement urbain, de mobilité (migrations, relogement des populations) et de nouvelles pratiques d’habiter (cohabitation « anciens »/« nouveaux habitants »).

INFORMATIONS BIBLIOGRAPHIQUES :

- Les territoires de mémoire. Expériences de coexistence et de négociation en Transylvanie, Editions Petra, Paris (à paraître)
- « Nouveaux enjeux des musées en contexte de reconversion urbaine et de tourisme des racines. L’exemple d’une ville de Roumanie » in Gravari-Barbas Maria, Fagnoni Edith (dir.), Nouveaux Musées, Nouvelles ères urbaines, Nouvelles mobilités touristiques, Actes de colloque international, 20-21 janvier 2011, Paris (à paraître).
- « Habiter la frontière : mémoires, mobilités, développement dans une ville du Banat » in Losonczy Anne-Marie, Valtchinova Galia, Frontières et passages aux confins de l’Europe : Mémoires et économies parallèles, Editions La Découverte, Coll. Recherches/Terrains anthropologiques (à paraître)
 - « Fabriquer la valeur des villes : quel dialogue entre les acteurs du projet urbain ? L’exemple de la Duchère (Lyon) » in Sedjari Ali (sous la dir. de), Performance urbaine et droit à la ville, Harmattan, Collection Espace et Territoires, 2010.
- « Mémoires et patrimonialisation dans un territoire-frontière : la Transylvanie », in Journal des Anthropologues, n° 108-109, AFA, Maison des Sciences de l’Homme, 2007.
- « Pratiques de la coexistence en milieu multiethnique transylvain et nouvelles mobilisations régionales », Ethnologia Balkanica, Journal of Southeast European Anthropology, n° 11, 2008.

Pour contacter BIANCA BOTEA-COULAUD : ebbotea@yahoo.fr

Voir en ligne : Centre de recherche et d’études anthropologiques

BLOC NOTES

Dossier : L’INTERCULTUREL EN ACTES

Ce numéro de Culture et recherche donne la parole à des professionnels de la culture, des membres d’associations, des chercheurs, des artistes, tous porteurs de démarches originales : 
- dans les bibliothèques ou les musées, notamment de société, pour constituer des collections et des fonds qui fassent place au contemporain et au quotidien ; 
- pour reconnaitre le rôle d’acteur des publics, notamment grâce aux potentiels du numérique ; 
- pour favoriser de nouvelles dynamiques de territoires avec des associations et des artistes ; 
- pour expérimenter des recherches citoyennes et participatives… 

Les interactions entre la réflexivité propre aux institutions culturelles, la recherche universitaire, la création artistique et l’inventivité associative questionnent les modes de pensée et de faire de chacun dans un monde en mutation. Dans cette confrontation d’expériences et de regards, c’est aussi le renouvellement des métiers qui est en jeu.

Au sommaire :

> Préface de Aurélie Filippetti, ministre de la Culture et de la Communication

> Introduction : Questionner les politiques culturelles face à la complexité des sociétés contemporaines, par Hélène Hatzfeld et Sylvie Grange.

Expérimenter dans l’élaboration des projets

> Transformer les cultures professionnelles

Interagir dans la valorisation et la médiation


Et aussi :

Actualités : recherche, innovation numérique, publications.

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